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Sylvain Gillet !

Valmyvoyou :
« À tout moment, un jeu de mots jaillit. »

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« Abel Diaz, un guitariste de quarante-neuf ans, a été embauché avec d’autres musiciens, sur une croisière transatlantique Lisbonne-New York. Sa mission est de distraire les passagers : des visiteurs médicaux qui participent à un séminaire. Abel est heureux de revoir Orville Montgomery, un vieux bluesman. Hélas, les retrouvailles sont de courte durée : son ami meurt pendant le voyage. Abel est persuadé qu’il a été assassiné.

Hélas, il est seul à enquêter. Il ne partage ses soupçons qu’avec Linda, sa guitare avec qui il entretient des conversations. Elle lui répond, le malmène et se moque de lui. Leurs débats sont vifs. L’instrument est capricieux, jaloux et ne veut pas jouer certains morceaux. Entre eux et moi, cela a un peu mal commencé, puisqu’à la page 77, ils ont critiqué mon chanteur préféré.

Cependant, malgré ses aversions pour les artistes que j’apprécie, je dois reconnaître qu’Abel est altruiste. Alors que tout le monde se désintéresse de la mort de son vieil ami, il veut lui rendre justice. Il est aussi le seul à se préoccuper des obsèques. Sous ses airs fanfarons, bat un cœur chamallow. Il est aussi très malin : il perçoit des indices dans des détails insignifiants. Sa fougue compense son manque de compétences et d’expériences, son humour pare à son illégitimité.

En effet, Abel s’amuse avec les mots et les images. À tout moment, un jeu de mots jaillit. Même dans les situations critiques, j‘éclatais de rire. Sylvain Gillet triture les vocables dans des sens inattendus et surprenants : c’est savoureux. Son humour bouscule les conventions et nous attendons sa prochaine facétie avec impatience. Notre attente est vite comblée, car le récit est parsemé d’humour, de contresens, de métaphores savoureuses et de comparaisons stupéfiantes.

Malgré des divergences musicales très marquées entre Abel et moi, la lecture de ses aventures a été un régal. J’ai aimé sa ténacité, son sens de la justice, sa fidélité et son autodérision.

Je remercie sincèrement Sylvain Gillet pour sa confiance. »

Lire en ligne : https://valmyvoyoulit.com

 

 

Couverture du roman Venenum de Sylvain Gillet


 

 
 
 
 

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