Entre Loire et Loing
Interview de Sylvain Gillet par Sandrine Manteau pour "Entre Loire et Loing", le magazine vidéo du Gâtinais, à l’occasion de la sortie de Venenum.
Interview de Sylvain Gillet par
Entre Loire et Loing
(MPEG4 – 259.1 Mio)
« Abel Diaz est le personnage central de ce roman, et il en fait toute la saveur. Profondément attachant avec ses délires psychotiques et son franc-parler, il nous divertit avec une verve et joueuse impertinence. On ne voit pas le temps passer en sa compagnie. L’écriture est volubile avec des dialogues croustillants et des jeux de mots qui prêtent à sourire. Le huis clos instaure un mystère et un suspense à couper au couteau. »
« L’action et l’adrénaline se rejoignent pour un scénario sous tension. Des confrontations aux révélations, en passant par des rebondissements ahuris, on s’inquiète et on est tenu en haleine jusqu’au dénouement final qui temporise autant qu’il rassasie. »
Montargis Magazine - 11-2022
(PDF – 1.5 Mio)
"Ma note : ★★★★★"
"Il y a dans Venenum un suspens qui est à son comble avec de nombreux rebondissements au sein de la croisière, mais pas uniquement. Il y a pleins de mystères dans le mystère, un peu à la manière des poupées russes. Quand il y en a plus, il y en a encore !"
[...]
« j’adore le style original et audacieux de l’auteur. L’enquête est menée tambour battant et les personnages intéressants ! Je ne peux que vous conseiller de tenter l’aventure. »
« Vous serez séduits par cet humour décalé et décadent de notre auteur venu tout droit de Los Angeles en Pithiverais près de Montargis »
Écouter la chronique sur le site de Mega FM
Extrait :
"Avec Venenum (éditions Ramsay), l’auteur montargois mène tambour battant un récit aussi sombre qu’un précipité de charbon au fond d’un tube à essai."
"On peut remercier d’emblée Sylvain Gillet d’avoir pensé à faire un sort au délicieux et très éthique monde des visiteurs médicaux et de ses labos à l’éthique aussi large qu’un string de Brésilienne dans un tripot de Copacabana. L’auteur ne fait pas dans la dentelle lorsqu’il épingle ces léviathans et autres avortons du néolibéralisme. Le CEO Léon Tusk est croqué avec férocité et un plaisir certain, faisant aussi de ce PDG à mi-chemin entre Bernard Tapie et Donald Trump un suspect idéal autant qu’une victime collatérale."
Dans MagCentre, Jean-Luc Bouland ne tarit pas d’éloges.
Si certains bourgeois font de la prose sans le savoir, d’autres gentilhommes maîtrisent à l’envi l’art consommé de vous perdre dans des univers improbables pour vous assener après une belle description déliro-abracadabrantesque une réalité bien crue qui vous remet vite fait les pieds sur terre, les mains dans le cambouis et le reste là où vous pouvez. Ainsi en est-il du sieur Sylvain Gillet, auteur atypique du Montargois, qui vient de publier aux éditions Ramsay son troisième “polar rigolo”, un pavé de 390 pages au débit bituré et à l’humour ravageur, où l’intrigue est très imbibée d’évanescentes notes de blues.
« Sans conteste, le bonhomme a de l’imagination et de l’humour à foison. »
Lire en ligne : https://www.magcentre.fr/
Une interview de Sylvain Gillet par Jean-louis Riguet du blog Librebonimenteur
Quel est le conseil le plus important que vous ayez reçu ? Pas forcément pour les livres ?
Fonce !
Lire en ligne : https://librebonimenteur.net/sylvain-gillet-un-auteur-aux-multiples-talents/
Interview radio et enthousiaste de Sylvain pour le Coup de cœur de France Bleu Orléans.
Le Coup de Coeur de France Bleu Orléans
(MP3 – 4.7 Mio)
info document
(SVG – 5.6 kio)
La blogueuse littéraire Sarah Conte Des Histoires a chanté les éloges de Venenum le 14 décembre 2022 :
« Un agréable moment de lecture très intéressant et très hilarant avec ce roman !
Une première pour moi avec ce genre de lecture mêlant enquêtes criminelles et grosse dose d’humour, une belle expérience littéraire !
L’écriture est fluide, singulière, particulière, volubile, une ambiance très originale et un style très audacieux !
Un roman dans lequel tout est drôle, les personnages, les fausses pistes, les situations, même les numérotations des chapitres sont bidons, au bout d’un moment, on ne sait même plus à quel chapitre on se trouve, mais quelle importance au final ! J’avais hâte de savoir comment l’auteur avait intitulé le chapitre suivant et je souriais à chaque fois. Un roman drôle, cynique et intelligent à la fois !
Les personnages ont tous un passé sombre et douloureux, ils sont hauts perchés, complètement barrés et déjantés, mais tellement attachants ! J’ai ressenti une grande empathie pour Abel.
Deux enquêtes sont menées dans cette intrigante histoire :
Le guitariste, Abel Diaz, enquête de son côté sur la mort d’un de ses compagnons et amis du blues, un huis clos dans un paquebot, durant lequel, Abel, soupçonne et suspecte tout le monde, il cherche des pistes et récupère des informations auprès de personnages totalement excentriques, ce qui promet des dialogues et des situations rocambolesques et à mourir de rire !
En parallèle, nous suivons le commissaire Ange Amadeo qui enquête sur des meurtres de prostituées.
Une histoire dans laquelle je me suis plongé, d’abord avec étonnement, puis au fil des pages avec beaucoup de plaisir ! Je me suis laissé prendre par le récit et adoré suivre Abel et sa guitare chérie Linda, impatiente de rire à la prochaine blague, au prochain jeu de mot de l’auteur, impatiente de découvrir enfin le dénouement final de l’histoire qui est juste ahurissant !
Une fin sous hautes tensions où suspense, rebondissements et révélations sont au rendez-vous ! »
Jean-Michel Isebe, du blog Polarmaniaque, parle de « pochade fort talentueuse » à propose de Venenum.
« Voilà un opus que j’oserais qualifier de pochade fort talentueuse ! Mais une pochade qui, au-delà de son apparente superficialité, dévoile indéniablement des piques, des ruades d’une rare causticité car ne nous y trompons pas, un humour bien tempéré trempé dans un acide bien décapant greffé sur des salves souvent dévastatrices sont probablement encore le meilleur instrument pour mettre au jour les dévoiements mortifères de notre sinistre société, et ça, l’auteur l’a bien compris et en maîtrise parfaitement les arcanes !
Alors quand Abel Diaz, guitariste bluesman accompagne une croisière peuplée de "pingouins" pharmaceutiques avec à leur tête un patron "trumpesque" et que l’un de ses amis musiciens disparaît étrangement, comptez sur lui pour éclaircir ce théâtre d’ombres. Et quand à l’autre bout de la France, dans cette profonde campagne berruyère, le flic Ange Amadéo, revenu de tout et même de l’au-delà, s’affronte à des meurtres sériels en milieu péripatéticien,, le lecteur n’est pas loin de se dire que le monde va à vau-l’eau ! C’est un livre qu’il eût fallu lire deux fois, tant vous avez le sentiment d’être passé à côté de nombreux et délirants passages farcesques, tellement ça pétarade dans tous les sens, mais mine de rien, l’absurdité capitalistique en prend un sacré coup dans le blair ( pardon, je ne l’ai pas fait exprès, quoique......) et ça vous procure un méchant bol d’oxygène ! Très vifs remerciements aux éditions Ramsay et à l’auteur. »
« Lorsque Sylvain Gillet m’a contactée pour le service de presse de son nouveau roman noir, je n’ai pas hésité alors que ce n’est pas mon genre de lecture de prédilection, comme quoi, la confiance dans l’auteur était réciproque puisqu’il m’a proposé de le chroniquer tout comme je l’avais fait pour Commedia Nostra.
Embauché sur une croisière transatlantique Lisbonne-New York, le guitariste Abel Diaz enquête, sans qu’on lui demande, sur la mort soi-disant naturelle de Orville Montgomery, un compagnon musicien parti trop tôt pour le Paradis du Blues.
En France, le commissaire Ange Amadeo fait face à une série de meurtres de prostituées.
Y a-t-il un lien entre tous ces crimes ? Une fois son neurone à intrigue titillé, ce guitariste au douloureux passé va remettre en question ce qui parait incontestable, en creusant des pistes et en se posant des questions dont sa compagne, la très bavarde guitare Linda, ne sera pas la dernière à se moquer.
Une investigation mêlant meurtres croisés de plus ou moins longue date et loufoqueries diverses, durant laquelle Abel fera face aux venins du passé qui continuent d’empoisonner le présent.
Lorsque je commence ma lecture, je me demande pourquoi je me suis laissée embarquer dans cette histoire. Je ne suis pas patiente et j’aime quand ça démarre rapidement. Ici, l’auteur doit planter le décor, faire les présentations et tout ça prend quelques pages. Je découvre le bateau, l’équipe de musiciens qui accompagne Abel Diaz ainsi que la très jolie fille d’Orville Montgomery. Puis débarquent les croisiéristes, puis le personnel, ça en fait du monde et du coup tous ces gens sont potentiellement coupables de meurtre si meurtre il y a.
Mais lorsque ça commence, je suis happée illico. Je retrouve la plume gouailleuse de Sylvain Gillet ainsi que son humour à la Audiard.
Abel Diaz est musicien. Son instrument fétiche ? La guitare, dénommée Linda, avec laquelle il dialogue souvent. Elle n’a pas sa langue dans sa poche et n’hésite pas à le remettre vertement à sa place, l’avertir des dangers, voire lui faire la tête si le guitariste ose jouer sans elle.
Je note d’ailleurs que les dialogues ne sont pas nombreux hormis ceux avec Linda et quelques interrogatoires menés à la façon Diaz. Abel se pose énormément de questions et celles-ci peuvent embrouiller le lecteur. Et justement…
Son ami, Orville Montgomery, est retrouvé mort dans sa cabine et c’est Abel qui a eu droit à son dernier coup de fil, l’appelant à l’aide.
Alors que tout un chacun affirme que le vieux jazzman est décédé naturellement, Abel Diaz pense le contraire et il va tout faire pour le prouver.
Et voilà la machine qui se met en marche, je suis ça très sérieusement, mais l’auteur a le don de me perdre dans les réflexions d’Abel Diaz. J’avoue qu’il se pose beaucoup de questions, mais elles auront toutes une réponse.
Sylvain Gillet n’a rien laissé au hasard et le tout est superbement bien ficelé. J’aurais bien aimé partager avec toi certaines répliques, mais sorties de leur contexte, elles ne veulent plus rien dire aussi, je te laisse les découvrir, tu ne seras pas déçu si tu es fan d’enquêtes policières.
Lorsque j’arrive dans les dernières pages, je suis scotchée parce que rien, mais alors rien ne m’avait préparé à cette chute, quoique… Tous les indices sont importants, n’oublie pas, et puis… pourquoi parle-t-on de ce commissaire Ange Amadeo (qui m’a bien fait rire) ? Je t’ai mis la puce à l’oreille ? Je t’ai donné envie de découvrir ce roman noir truffé de bonnes répliques ?
Je félicite chaleureusement l’auteur et le remercie tout autant pour ce bon moment de lecture. »
© Isabelle-Marie d’Angèle (décembre 2022).
Abel Diaz et ses acolytes jazzmen embarquent pour une croisière rémunérée afin de divertir des vendeurs médicaux en séminaire de motivation. Pas la consécration pour nos musicos mais une façon comme une autre de se remplir un peu les poches. La transatlantique aurait pu se dérouler de façon pas trop désagréable pour le groupe mais c’était sans compter la mort soudaine d’Orville Montgomery, un des compagnons d’Abel. Ce dernier, accompagné de sa fidèle Linda, une guitare à la langue bien pendue, certain que son ami n’est pas mort naturellement, décide de mener l’enquête. En France, le commissaire Amadeo mène l’enquête sur une série de meurtres de prostituées du côté de Bourges. Quel est le rapport ? Ben faudra lire le bouquin les cocos !
Plus qu’heureuse de retrouver le style bien à lui de Sylvain Gillet que j’avais découvert il y a quelques mois avec Commedia Nostra. J’étais d’ailleurs contente de retrouver certains protagonistes en personnages secondaires ici. De l’humour en veux-tu en voilà, de la satire, du graveleux assumé mais surtout une incroyable richesse stylistique et culturelle. Côté intrigue, c’est extrêmement bien pensé. L’auteur parvient à réunir tous les fils avec brio et à maintenir le suspens jusqu’à la fin. On ne s’ennuie pas une seconde ! Franchement, ça mériterait d’être adapté au cinéma, ça me fait tellement penser à du Audiard ! Un très gros coup de cœur pour cette histoire de vengeances assez capillotractée. Si vous voulez passer un bon moment de lecture à la fois drôle et intelligent, n’hésitez pas ! (promis, l’auteur ne m’a pas payée pour dire ça !)
Lire en ligne : https://leslecturesdenaurile.wordpress.com/2023/02/12/la-croisiere-ca-use/
« Abel Diaz, un guitariste de quarante-neuf ans, a été embauché avec d’autres musiciens, sur une croisière transatlantique Lisbonne-New York. Sa mission est de distraire les passagers : des visiteurs médicaux qui participent à un séminaire. Abel est heureux de revoir Orville Montgomery, un vieux bluesman. Hélas, les retrouvailles sont de courte durée : son ami meurt pendant le voyage. Abel est persuadé qu’il a été assassiné.
Hélas, il est seul à enquêter. Il ne partage ses soupçons qu’avec Linda, sa guitare avec qui il entretient des conversations. Elle lui répond, le malmène et se moque de lui. Leurs débats sont vifs. L’instrument est capricieux, jaloux et ne veut pas jouer certains morceaux. Entre eux et moi, cela a un peu mal commencé, puisqu’à la page 77, ils ont critiqué mon chanteur préféré.
Cependant, malgré ses aversions pour les artistes que j’apprécie, je dois reconnaître qu’Abel est altruiste. Alors que tout le monde se désintéresse de la mort de son vieil ami, il veut lui rendre justice. Il est aussi le seul à se préoccuper des obsèques. Sous ses airs fanfarons, bat un cœur chamallow. Il est aussi très malin : il perçoit des indices dans des détails insignifiants. Sa fougue compense son manque de compétences et d’expériences, son humour pare à son illégitimité.
En effet, Abel s’amuse avec les mots et les images. À tout moment, un jeu de mots jaillit. Même dans les situations critiques, j‘éclatais de rire. Sylvain Gillet triture les vocables dans des sens inattendus et surprenants : c’est savoureux. Son humour bouscule les conventions et nous attendons sa prochaine facétie avec impatience. Notre attente est vite comblée, car le récit est parsemé d’humour, de contresens, de métaphores savoureuses et de comparaisons stupéfiantes.
Malgré des divergences musicales très marquées entre Abel et moi, la lecture de ses aventures a été un régal. J’ai aimé sa ténacité, son sens de la justice, sa fidélité et son autodérision.
Je remercie sincèrement Sylvain Gillet pour sa confiance. »
Lire en ligne : https://valmyvoyoulit.com
Avec une plume qui n’aurait rien à envier à San Antonio, l’auteur fait vibrer doucement Abel Diaz. C’est un guitariste, avec presque du talent, qui enquête, sans prise de tête, mais avec obstination sur la mort de son ami Orville Montgomery. Des pistes s’entrecroisent avec une autre enquête sur le meurtre de prostituées. Quel est le lien ? L’humour permet au lecteur d’aborder ce policier avec beaucoup de plaisir. La plume de l’auteur est très colorée, rendant les échanges hilarants et exquis. Heureusement que Linda, la guitare bavarde d’Abel, est là pour le forcer à garder les pieds sur terre. Le suspens nous tient jusqu’au bout. Avec une grande surprise. Une fin digne d’Agatha Christie. Ce qui démontre que le flair peut permettre d’arriver à quelque chose.
Sylvain Gillet est né le 21 octobre 1968 à Reims.
Il a été comédien, réalisateur, scénariste.
Son premier roman Ludivine comme Édith sort en 2018 chez Thot.
Suivront Commedia Nostra en 2020, puis Venenum en 2022.
Les Enquêtes Improbables de Mulford Sploodge est son quatrième livre paru, le troisième chez Ramsay.
Sylvain Gillet est gentil et mérite d’être connu.