Extrait :
« Un polar vif, rugueux mais aussi engagé. Pour son premier roman, Sylvain Gillet choisit la veine du polar noir et social à la Jean-Claude Izzo, mais où l’humour à la Frédéric Dard est omniprésent. L’auteur se fait boxeur lorsqu’il décrit au lecteur la descente aux enfers d’Édith. Il sait tout autant se montrer drôle et roublard lorsqu’il suit l’enquête échevelée du guitariste de blues.
Dans Ludivine comme Édith, Sylvain Gillet fonce toute bride abattue dans un polar plus que convaincant. Et le lecteur gardera encore en mémoire les images de cette petite actrice violée, démolie et détruite en plein vol après une nuit infernale : "Elle restera à jamais toute seule. Personne n’applaudit sa sortie de scène. Plus d’air, plus de cri. »